Il y a longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de découvrir une présentation aussi intéressante, voici le management par l'incompétence la kakistocratie. Alors que notre système scolaire semble nous former à la réussite, que dans les entreprises, le management semble promouvoir le mérite et les compétences, il semble bien que la kakistocratie soit le mode privilégié par les mafias et les gouvernants.
Le mot kakistocratie est d'origine grecque il est formé de deux mots kakistos : le pire et de kratos : le pouvoir, pour désigner la kakistocratie on parle également d'idiocratie.
Vous allez comprendre, cette présentation nous éclaire sur un phénomène qui nous est totalement étranger, la promotion par la médiocrité. Alors pourquoi la kakistocratie est le mode management privilégié par les mafieux et les gouvernants. Isabelle Barth nous parle également de kakistocratie universitaire.
Un élément qui me parait essentiel de la justification de la kakistocratie c'est la création de la dette. La dette est un élément essentiel de l'évaluation de la qualité d'un projet. Pour être capable d'évaluer un projet il faut être capable d'évaluer sa dette on parle de dette technique et l'on compte tout ce que qui n'a pas été fait et tout ce qui a été fait au regard de ce qui aurait du être fait.
La dette technique d'un projet c'est l'ensemble de ce qu'il va falloir faire pour assurer la continuité et la pérennité du projet.
Dans le cadre de la kakistocratie la dette c'est la base des relations humaines ce qui permet la reconnaissance et la loyauté c'est donc la somme de ce qu'il sera nécessaire pour revenir à un management efficient pour l'entreprise.
Isabelle Barth nous dit que le management par kakistocratie permet, en donnant du pouvoir au mauvais, de créer de la dette. Quand vous donner du pouvoir à un bon, il estime que c'est une juste reconnaissance de ses talents, il ne sera nullement enclin à la reconnaissance ou à la loyauté. Alors qu'en récompensant un mauvais on créé une dette qui garanti un ascendant sur le long terme à celui qui a fait ce choix.
