Questions à poser en entretien de recrutement

Les sept Questions à poser en entretien de recrutement, ces questions sont orientées pour les développeurs de code source mais transposable pour d'autres métiers.

Un entretien, c’est comme une danse à deux. Bien sûr que tu as envie d’être embauché. Mais eux aussi ont probablement envie de te séduire sinon tu ne serais pas là. Ces dans cet optique que tu dois naturellement trouver et poser des questions lors de ton entretien de recrutement.

En en plus même si tu es débutant, le marché est en ta faveur.

L’entretien est l’occasion de savoir si ton projet professionnel va coller à celui de l’entreprise. Toute la subtilité est de faire sentir à l’autre que tu as aussi des exigences et qu’ils sont autant en train de passer un entretien que toi.

Si je n’ai qu’un seul conseil à te donner pour réussir ton entretien : Montre de l’intérêt.

Que ce soit pour le projet, pour l’entreprise, pour les gens, pour les technos. Mais montre de l’intérêt.

Et quel meilleur moyen de montrer de l’intérêt que de poser des questions ?

Tu ne dois pas partir d’un entretien sans avoir posé au moins 3 questions !

Les questions que tu poseras seront le reflet de tes préoccupations. Donc par pitié ne commence pas par demander quelles sont les horaires de travail, ni le nombre de RTT dans l’année. Bien sûr c’est important, mais plutôt vers la fin de l’entretien qu’au début !

Je te propose là 7 questions à poser pour t’aider à évaluer le projet dans lequel tu vas bosser.

Elles sont axées sur la technique et sont faciles à poser. Ce sont aussi des questions qui permettent d’enclencher des discussions autour de sujets classiques.

C’est parti !

1. Quel gestionnaire de source est utilisé ?

Cette question est facile pour ton interlocuteur. Elle a l’avantage de montrer que tu t’intéresses à la chaîne d’outils utilisés et que c’est important.

Dans la plupart des cas, tu auras ‘git’ comme réponse.

Mais tu peux avoir une réponse comme mercurial ou un autre outil récent. C’est l’occasion de demander ce qui les a poussé à faire ce choix.

L’air de rien, un gestionnaire de source dit déjà beaucoup de choses sur la culture de la boite.

Si par contre si tu as une réponse comme SVN ou CVS, tu peux creuser pour comprendre ce qu’il fait qu’ils restent sur des outils obsolètes.

Et si tu as une réponse du genre : ‘on utilise Dropbox pour partager le code’, fuis !

2. Quelle est l’ancienneté du code du projet ?

L'ancienneté du code sur lequel tu vas bosser ? On reste dans les questions faciles. L’âge du projet et la taille de l’équipe qui y a contribué t’aidera à évaluer la taille du code existant.

S’il est ancien et que plusieurs développeurs sont passés dessus, tu sais que tu auras probablement un code inconsistant et plus ou moins documenté.

C’est pas forcément grave, mais au moins tu sais en quoi t’en tenir.

3. Combien de bugs sont recensés à cette date ?

Là on commence à entrer dans les questions qui peuvent piquer un peu. C’est l’occasion de comprendre comment sont remontés les bugs, comment ils sont traités, quel outil est utilisé pour les gérer.

Tu verras s’il y a une équipe de testeurs dédiés, quelle est le niveau de qualité attendu.

Tu vas avoir plusieurs types de réponses :

• Les experts du truc : ils mesurent tout et tracent tout. Ils savent te dire combien il y en a, et probablement qu’il y en a beaucoup d’ailleurs.

• Ceux qui s’en occupent pas : les bugs ne sont pas suivis. Les utilisateurs ? C’est qui ça ?

• Ceux pour qui ce n’est pas un problème : les bugs ? Il y en a une poignée. Non on ne les suit pas trop : on les corrige au fil de l’eau.

Globalement, ce qui est intéressant, c’est de comprendre si les bugs sont un problème ou pas dans cette équipe. Si c’est le cas, tu peux te poser des questions sur la qualité de ce qui est produit et ce à quoi va ressembler ton quotidien. Et paradoxalement, une équipe qui passe beaucoup d’énergie à tracer les bugs et les gérer est plutôt une équipe qui a un problème avec les bugs. Sinon, elle n’y passerait pas autant de temps.

4. Quelle bibliothèque de tests unitaires et fonctionnels ?

Quel sont les outils de Test utilisés ?

Là on commence à entrer dans les questions qui piquent vraiment.

La formulation de la question est importante : elle laisse penser qu’il est normal d’écrire des tests automatiques. Et c’est ce qui peut mettre mal à l’aise ton interlocuteur car il n’en utilise probablement pas.

Dans la majorité des cas, tu auras une réponse comme ‘on a écrit quelques tests avec xUnit’, remplacer ‘x’ par ton langage. C’est le signe que les tests ne font pas partie de la culture de la boite.

Est-ce un souci ? Oui et non.

• Non si tu sens qu’il y a une envie de changer sur cette question.

• Oui car tu sais que tu vas bosser dans du code legacy, c’est à dire un gros pot de code dans lequel tu vas probablement ramer et t’enliser. Cette affirmation est à pondérer par la réponse à la seconde question : plus le projet et vieux et plus tu vas ramer.

S‘il n’y a que quelques semaines d’ancienneté, il est peut-être encore temps de mettre en place les tests facilement.

Globalement, cette question est l’occasion d’échanger sur les tests, leur place dans le développement et ce qu’ils apportent. Il est probable que tes interlocuteurs soient intéressés par les tests, mais ne savent pas les mettre en oeuvre. Si tu sens qu’ils se posent des questions, c’est bon signe. Si par contre tu sens clairement que les tests sont perçus comme du bonus et que ça prend du temps, tu sais que ton quotidien va être compliqué.

5. Quelle est la couverture du code actuelle ?

Tu auras probablement une réponse du genre ‘je ne sais pas’ qui signifie : ‘comme on a pas de tests, on a jamais mesuré ça’. Si au contraire on te donne un chiffre, c’est déjà bon signe.

S’il est en dessous de 10%, tu sais que les tests ne sont pas encore ancrés dans cette boite. Entre 10 et 90%, tu sais qu’il y a une prise en compte intéressante. Plus de 90%, ils travaillent en TDD. Et là c’est bien parti.

C’est l’occasion de poser quelques questions sur l’intégration continue : y-en-a-t’il une ? Qui s’en occupe ?

S’il n’y a pas d’intégration continue, je chercherais à comprendre pourquoi : est-ce une question d’intérêt, de temps, de compétence ?

6. Comment se prend une décision d’architecture ?

“Si par exemple il faut ajouter une brique dans l’infra ou faire un changement important d’API, comment ça se passe ?”

Là l’enjeu est de comprendre comment se réparti le leadership et quelle sera ta place dans cette histoire. Vas-tu être un simple exécutant qui suivra les ordre d’un architecte omniscient ou vas-tu être impliqué dans ce genre de décision ?

Tu pourras évaluer quelle est le niveau d’autonomie de chaque développeur et voir s’il y a des tech lead dans l’équipe.

7. Combien de temps est alloué à la veille ?

Quelle position pour la veille technologique / la formation ?

Il s’agit là de comprendre comment est perçue l’auto-formation et quelle est sa place par rapport au business. Tu peux demander s’il est possible de suivre des formations, comment elles sont financées.

Si tu dois mettre en oeuvre une nouvelle technologie, quels moyens seront mis en oeuvre pour t’y aider. Assure toi d’avoir des réponses concrètes. Pas de vagues ‘oui bien sûr, on t’aidera’. C’est l’occasion de voir s’il y a une règle précise ou si c’est géré au cas par cas.

Un réponse du genre : "chaque personne peut allouer une demi journée par semaine de son temps à la veille" sonnera différemment de "on gère les demandes au cas par cas".

La rupture conventionnelle, une rupture à l’amiable

Vous connaissez très certainement la Rupture Conventionnelle, c'est le meilleur moyen de mettre fin à une collaboration entre vous et l'entreprise qui vous emploie en CDI.

Avant, vous n'aviez pas droit au chômage, du coup vous étiez obliger de négocier a minima une prime de rupture conventionnelle élevée de quelques mois de salaires, en générale six fois de votre salaire brut.

Je prend note pour la suite, j'ai trouvé un site très complet sur ce sujet de la Rupture Conventionnelle :

DM.com - La rupture conventionnelle, une rupture à l'amiable
Cet article est parfait et concis, il déroule les obligations de l'employeur et du salarié pour réussir une rupture conventionnelle. A partir du moment ou les deux parties sont d'accord cette procédure est simple et sans pression de part et d'autre.

Je trouve assez curieux tous ces spams qui finissent dans ma boite aux lettre de gérant pour me rappeler les dispositions de la Rupture conventionnelle... comme si l'on voulait inciter les salariés à débaucher.

République Française - Rupture conventionnelle
Permet d'un commun accord de convenir d'une rupture du contrat de travail. Une rupture conventionnelle doit être rédigée et validée par la Direction Régionale ... travail et emploi.

Cette procédure ne s'applique pas aux CDD.

L'indemnité ne peut pas être inférieure, l'indemnité légale de licenciement. 

Comment calculer l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle ?

Exemple : Pour un salaire de référence de 1 500 €, l'indemnité minimale avec une ancienneté de 12 ans et 9 mois est de : [(1 500 x 1/4) x 10] + [(1 500 x 1/3) x 2] + [(1 500 x 1/3) x (9/12)] = 5 125 €.

C'est un contrat de rupture signé par les deux partie dont les conditions sont librement définies par l'employeur et le salarié.

Par la passé comme toujours, il se pouvait, si les deux parties n'étaient pas d'accord, que la rupture amiable fusse un échec l'indemnité était fixée à environ six mois de salaire brut. Ce qui aurait fait pour notre cas 9000 €. Mais vous pouvez demander la somme que vous souhaitez, comprenez qu'un salarier qui souhaite s'en aller, un employeur ne devrait pas avoir intérêt à le garder.

Cette disposition existe depuis toujours sauf que maintenant elle est de plus en plus acceptée.

Le principe c'est que les deux parties salarier et employeur puissent se séparer sans trop de heurt et ça c'est une très bonne chose.

Je suis indépendant pourquoi le client ne me contacte pas directement ?

Voilà la question à laquelle je vais répondre car je suis contacté sans cesse par des cabinets de recrutement, parfois des ESN mais jamais le client final alors que je suis un indépendant. 

C'est à dire que je suis capable de contracter directement avec le client final, ce que j'ai déjà réalisé. J'ai des contrats tous faits, prêts à la signature des deux parties.

Le frein au contact direct par le client final, est-ce la requalification du contrat de travail ?! Et pour préciser cette question, le souci viendrait du fait de n'avoir qu'un seul client. Le droit du travail vous dit que cela dépend de la relation hiérarchique instaurée entre vous et votre client.

Un situation de subordination hiérarchique conduirait un inspecteur du travail à requalifier la prestation en contrat de travail au lieu de prestation. Dans ce cas, votre client pourrait être reconnu coupable d'une fraude à l'Urssaf. La France est un pays merveilleux !

Il vaut donc mieux avoir plusieurs clients et diversifier son activité pour ne pas être accaparé à 100 %  de votre activité par un client unique.

Prenons les choses à l'envers et ayez une activité annexe à celle de la prestation que vous effectuez chez votre client et le tour est joué, vous n'êtes plus à 100 % mono client.

Je trouve un article qui explique les raisons de travailler avec un freelance plutôt qu'un CDI :

Les Echos Start - Huit raisons de travailler avec un freelance plutôt que d'embaucher un CD

Alors il y quand même des professionnels qui pensent que c'est possible ! Je pense trouver des réponses à ma question dans cet article mais pas du tout, ce ne sont que huit bonnes raisons de travailler avec un freelance, il y a en a, c'est déjà ça et les raisons exposées ci-dessus sont excellentes.

Alors n'hésitez pas, contactez-moi directement, cela évitera les 30% de marge pris par le commercial en esn.

Convertir un salaire brut en TJM (Taux Journalier Moyen)

Vous souhaitez devenir un indépendant et vous aimeriez savoir comment fixer le prix de vos prestations ? Pour le salarier, il y a une très grande difficulté à évaluer correctement ce qu'il coûte réellement à son patron. 

Ce système opaque mis en place par les technocrates français permet aux uns et aux autres d'y trouver leur compte mais ce monde change et le salarier doit se préoccuper de son coût, le TJM est un moyen d'aborder cette question.

Calculer son TJM ( Taux Journalier Moyen)

Vous trouverez de nombreux convertisseurs sur Internet surtout depuis l’avènement du portage salarial, ils prennent un malin plaisir à vous perdre dans ces calculs. De toutes les façons il vous faudra maîtriser toutes les lignes de ces chiffres alors autant le faire vous même, à la main dans une feuille excel c'est idéal.

Vous désirez démarrer votre activité, vous devez trouver une réponse précise à la question de votre rémunération et avoir conscience de toutes les étapes et de ce que vous allez avoir à payer, comme charges, comme temps passé à la gestion de votre activité, selon le statut que vous avez choisi.

Voici en quelques chiffres expliqué le TJM (Taux Journalier Moyen) : 

  1. Votre salaire brut mensuel, le chiffre qui est indiqué tout en haut de votre feuille de paye : 4 800 €
    oui c'est peu être un peu beaucoup
  2. Les frais de gestion de votre activité : 10 % : 5 280 €
    là il faut estimer les choses... ça peut-être beaucoup plus
  3. Les Charges patronales en France sont de 65 % : 8 712 €
    ce que vous coûtez à votre patron, imaginez bien cette somme
  4. Le nombre de jours travaillés par an oscille entre 232 et 228, prenons 228 / 12 = 19 jours travaillés par mois.
  5. Ce qui nous donne un TJM de 8 712 / 19 = 458 € H.T. / Jour Travaillé

Oui, le TJM à priori vous semble énorme ! Mais vous devez mettre en valeur les éléments suivants : Il s'agit d'une somme TOUT COMPRIS, toutes indemnités comprises. Si vous ne travaillez pas, vous ne gagnez pas.

Autre avantage pour votre employeur qui peut être en délicatesse avec le service pôle emploi local car il a créé des chômeurs dans votre cas vous ne passez pas par la case chômage. Si si, je connais une entreprise qui m'aura servi cet argument pour ne pas m'embaucher, c'est trop risqué en cas de rupture du contrat.

2. La gestion de votre activité peut s'avérer une tâche bien plus importante, si vous avez une activité de conseil vous allez devoir passer du temps voir beaucoup de temps à convaincre, à éduquer pour ne pas réussir cent pour cent des missions.

3. Ce n'est donc qu'après quelques années d'expériences que vous pourrez connaitre exactement le nombre de jours que vous travaillez réellement par an et ce nombre sera très fluctuant.

Il n'est donc pas rare de voir pour des consultants performants, pratiquer des TJM de 700 ou 800 € H.T./Jour, je vous le souhaite, il faut avoir confiance dans son savoir faire et ne pas hésiter.

H.T. : Hors Taxes

Voilà, il ne vous reste qu'à prendre une feuille excel et à travailler au plus juste ces chiffres.

Sinon vous pouvez consulter le barème des salaires. Mais cette fois c'est en brut annuel.

Concernant le TJM, vous avez également cette conversation ouverte sur les bonnes à se poser lorsque l'on souhaite se lancer comme indépendant je trouve que cela résume parfaitement la situation de celui qui cherche à comprendre ce qu'il se passe entre un Salaire brut annuel et un TJM ...

Princess RH - Parce que vous le valez bien